Avant le départ : nos préparatifs du WHV australien

Un mois et quatre jours. Notre départ tant attendu pour l’Australie approche.
Le compte à rebours est lancé !
Nous voilà donc dans la dernière ligne droite avant notre PVT – ou WHV – au pays des kangourous, celui dont on a tant rêvé. Un dernier mois qui s’annonce chargé, puisque la liste des choses à faire avant le départ ne semble cesser de s’allonger pendant que les jours défilent à toute vitesse …

Voyages-et-compagnie.com | Préparatifs du WHV / PVT en Australie

Mais d’ailleurs, que faut-il vraiment faire avant de partir en PVT ? Petit récapitulatif de nos préparatifs, pour aider les futurs PVTistes (et pour nous forcer à ne rien oublier, héhé) !

1. Passeport

Logique, mais surtout primordial ! Sans passeport, vous n’irez pas très loin. Il est donc important de :
– soit vérifier la date d’expiration : une grande majorité de pays, en particulier de la zone Asie/Pacifique exigent un passeport présentant une validité minimale de 6 mois à compter de la date d’entrée dans le pays ou de la date de fin de séjour.
– soit de faire une demande de passeport le plus tôt possible : le délai d’obtention d’un passeport est en moyenne de 3 semaines, et coûte 86 €.

2. Demande de Visa en ligne

La demande du Working Holiday Visa (ou PVT : Permis Vacances Travail) se fait directement en ligne sur le site du département de l’immigration australien. Le visa coûte actuellement 440 AU$, soit environ 300 €. On évite donc de passer par des intermédiaires qui prendront une commission et qui ne sont pas toujours fiables … En ce qui nous concerne, on suivi pas à pas le tutoriel du site pvtiste.com : rapide, très facile. Alors que pour certains, la validation du visa peut prendre plusieurs jours, notre réponse est arrivée en moins d’un quart d’heure : Visa Granted ! Let’s go !

3. Quitter son emploi

Une fois le visa en poche, vient logiquement le moment de prévenir nos employeurs de notre futur départ. Et selon les contrats, mieux vaut en parler avec eux assez tôt ! En effet, n’oubliez jamais que par exemple une démission d’un CDI en tant que cadre nécessite un préavis de 3 mois … Mais surtout, osez demander une rupture conventionnelle ! Dans le pire des cas, elle vous sera refusée et vous démissionnerez de manière classique. Mais avec de la chance, comme ce fût notre cas, elle sera acceptée et vous permettra de vous inscrire à pôle emploi à votre retour de PVT (voir le point n°4).

4.  Inscription à Pôle Emploi, et suspension des droits

Si vous avez démissionné de votre emploi, passez votre chemin : vous ne pourrez malheureusement pas toucher d’allocations à votre retour, et on vous conseille plutôt de mettre un peu d’argent de côté pour avoir de quoi vous retourner à votre retour …
Par contre, si votre contrat s’est terminé (CDD, intérim, etc…), que vous vous êtes fait licencié ou que vous avez réussi à négocier une rupture conventionnelle, l’inscription à Pôle Emploi doit se faire impérativement dans les 6 mois qui suivent la fin de votre contrat, si vous voulez prétendre à une indemnité de chômage. Comptez un bon mois entre la fin de votre contrat et la date de votre départ, afin d’avoir le temps de gérer toutes les étapes de l’inscription.

Cependant, hors de question de frauder et de toucher des allocations pendant notre année en Australie ! Il est alors possible, une fois l’inscription validée, de geler ses droits pendant 3 ans maximum. À notre retour, nos droits seront débloqués et reprendront un peu comme si on n’était jamais partis ! Une galère de moins à notre retour (ouf, parce qu’on sera sans doute déjà assez déprimés comme ça ! huhu).

5. Acheter les billets d’avion

Passeport : ok. Visa : ok. Date de fin de contrat de travail : ok.
Il est grand temps de déterminer une date pour le grand jour, celui du décollage vers notre nouvelle vie ! Pour plus de souplesse, et notamment par rapport à notre inscription à Pôle Emploi, on a décidé de laisser un mois entre la fin de nos contrats de travail (enfin plutôt celui de Gaétan, Camille ayant terminé 1 mois plus tôt) et le jour J. À partir de là, on a passé des heures – et même des jours – à éplucher les possibilités qui s’offraient à nous : prendre un aller-retour fixe, passer par une agence de voyage malgré leur commission pour profiter d’un billet retour facilement modifiable, faire une escale rapide ou longue à Singapour, Hong-Kong, Dubaï …

Vu que l’on n’a pas vraiment de plan défini pour notre itinéraire en Australie (ouuuh, on est des fous !), ni de date de retour précise, on ne voulait pas se tirer une balle dans le pied en déterminant un vol retour, que ce soit pour la date ou l’aéroport de décollage. On a donc finalement opté pour l’achat d’un trajet aller simple. Et comme une escale est de toute façon obligatoire pour se rendre en Australie, on prend même un billet multi-destination qui nous permet de faire une escale de 5 jours à Dubaï avant d’atterrir à Perth.
Une rapide recherche sur Skyscanner, Kayak, Liligo et d’autres comparateurs de vols, et la solution la moins chère apparaît très rapidement : décollage le 08 mai depuis l’aéroport Francfort à destination de Dubaï, puis second vol le 13 mai de Dubaï à Perth. Le tout avec la compagnie Emirates – et en plus un des vols se fera dans un Boeing 747, vos imaginez notre excitation !

6. Permis international

Voyages-et-compagnie.com | Préparatifs du WHV / PVT en Australie - Permis internationalComme beaucoup de backpackers, on ne pouvait pas imaginer notre année en Australie sans road-trip, surtout le long de la côte ouest. On the road again ! Le permis international est donc indispensable ! Il s’agit tout simplement d’une traduction de notre permis de conduire français, qu’il faudra garder sur nous en cas de contrôle. (Attention : il ne s’agit que d’une traduction et ne remplace en rien votre permis français. Lors d’un contrôle, il faudra présenter les deux documents !). Pour l’obtenir, c’est simple et gratuit ; la demande peut se faire par courrier ou directement à la préfecture. On a choisi de faire notre demande par courrier auprès de la préfecture de Strasbourg et nos permis internationaux sont arrivés 5 jours pus tard : une rapidité et une efficacité imbattable !

7. Contacter la banque

Autre démarche importante : prévenir la banque de notre départ.
Première raison : pour entrer sur le territoire avec un WHV, le gouvernement australien exige un minimum de 5000 AU$ par personne, soit environ 3500 €. Il faudra donc être capable de présenter une attestation de fonds, éditée par la banque, afin de prouver que nous possédons bien cette somme. Même si généralement, cette attestation n’est pas demandée à la douane, mieux vaut l’avoir sur nous : on serait quand même dégoûtés de se faire refouler à l’entrée du pays juste pour un papier manquant …
Seconde raison : certaines banques peuvent penser que des paiements soudains à l’étranger sont dus à un piratage de carte bancaire. Et ce n’est pas forcément le moment de se faire bloquer sa carte et son compte, non ? Pareil pour les virements vers un futur compte australien : mieux vaut prévenir notre conseiller pour faciliter les démarcher et éventuellement négocier les frais de gestion.

8. S’occuper de son logement actuel

Là, il y a deux possibilités : soit vous quittez définitivement votre logement, et les démarches sont les mêmes que pour n’importe quel déménagement (déposer un préavis en cas de location ou mettre le logement en vente, puis résilier tous les contrats liés : assurance, gaz, électricité, télévision, internet …).
L’autre possibilité, c’est de vouloir garder votre logement – ce qui n’a vraiment d’intérêt que lorsque vous êtes propriétaire : autant ne pas verser de loyer inutilement, non ? Bref, c’est notre cas, et la question du prêt immobilier a semblé pendant longtemps être un problème insurmontable avant le départ.

Finalement, quelques recherches plus tard, on a découvert que de nombreux prêt immobiliers – dont le nôtre, youhou ! – permettent de geler les mensualités pendant un certain temps. On a donc décidé de bloquer les prélèvements durant la durée de notre PVT + 1 mois, afin d’avoir le temps de rentrer calmement sans avoir des tonnes de choses à payer immédiatement. Un gros poids en moins sur le budget : n’hésitez donc surtout pas à lire les petites lignes de votre contrat et à en parler à votre conseiller, qui saura vous conseiller au mieux ! (et si vous voulez plus d’infos sur notre cas, n’hésitez pas à nous contacter)

9. Résilier ou modifier les contrats inutiles

En plus de tous les contrats liés au logement, d’autres contrats deviennent vite inutiles pour un WHV : on clôture la mutuelle (on aura de toute façon une assurance voyage, voir le point n°10), on baisse au maximum le niveau de l’assurance voiture puisque celle-ci dormira sagement dans un garage le temps de notre absence, on résilie le forfait de téléphone portable (ou on le baisse au minimum, pour garder le même numéro à notre retour), etc …

10. Souscrire à une assurance voyage : CHAPKA

Parce que lors d’un voyage au long cours, personne n’est à l’abri de soucis de santé, le choix d’une assurance voyage était un point important pour nous, d’autant plus que les titulaires de PVT ne disposent pas de couvertures sociales dans leur pays d’accueil. Pour partir l’esprit tranquille, on voulait donc une assurance fiable et recommandée par d’autres voyageurs. Il fallait aussi qu’en plus de la santé, cette assurance couvre également l’éventuel vol de nos affaires ou l’urgence d’un aller-retour en France dans le cas de raisons familiales graves – mais on avoue qu’on croise les doigts pour que tout cela n’arrive pas !

Voyages-et-compagnie.com | Chapka AssurancesDe nombreuses compagnies d’assurance sont disponibles sur le web, et il est parfois difficile de les départager. Pour ça, on vous conseille le très chouette tableau comparatif des assurances WHV, réalisé par le blog Toothbrushnomads.
En ce qui nous concerne, notre choix s’est rapidement porté sur CHAPKA ASSURANCES, qui nous a séduit par sa facilité de souscription mais aussi – et surtout – par son prix et ses garanties qui correspondent à ce que l’on recherche. Et en plus, ils sont super sympa : que demander de plus ?

11. Bilan de santé : médecin, dentiste …

Ok, on a maintenant une bonne assurance santé ; mais autant éviter toute mauvaise surprise ! Avant le départ, on prend rendez-vous chez le médecin pour vérifier que tous les vaccins sont à jour et pour se faire prescrire les médicaments de base à emporter dans nos sacs (Advils, Spasfon, Smecta, traitement anti-cystite …). On passe aussi par la case dentiste – même si tout va bien – pour éviter une rage de dent soudaine au bout d’un mois de voyage. Si nécessaire et en cas de pathologie spécifique, on prend aussi rendez-vous chez les spécialistes de santé qui nous délivrerons une ordonnance permettant de retirer 1 an de traitement en une seule fois.

12. Scanner les documents importants

Bien qu’on espère avoir de la chance et que l’Australie ne soit pas réputée pour être un pays de voleur (sauf quand il s’agit justement des français en Australie, puisque là-bas le vol à l’étalage est simplement appelé le french shopping. Charmant comme réputation …) on n’est malheureusement pas à l’abri du vol et se retrouver sans papiers serait vite un problème ! Pour faciliter nos éventuelles démarches auprès de l’ambassade, mieux vaut prévoir le pire en scannant les documents important que l’on s’envoi par mail : photocopie du passeport, de la carte d’identité, des permis de conduire français et international, et comme on est lancés on ajoute une photocopie de notre carnet de vaccination !

13. Procurations et transfert de courrier

Nous partons à l’autre bout du monde … Mais notre courrier, lui, ne nous suivra pas. Pour éviter qu’il se perde en cours de route ou qu’il s’accumule pendant 1 an dans notre boîte aux lettres, on met en place un transfert de courrier vers le domicile de nos parents. Et pour éviter tout problème, on met aussi en place une procuration pour récupérer d’éventuels recommandés.
Et puisqu’on parle de procurations, pensez également à mettre en place une procuration à la banque ou pour les prochaines élections, en cas de besoin.

14. Divers

Ce dernier point est un peu plus personnel, puisqu’il dépend véritablement de notre façon de vivre et de nos attentes en ce qui concerne le WHV en Australie. Petite liste des autres points qu’on doit absoooolument traiter avant le départ :
– rédiger nos CV australiens : parce que les normes sont différentes de celles d’un CV français (ou même anglais) et qu’il vaut mieux le préparer calmement plutôt qu’à la va-vite dans un van … Une fois sur place, on aura plus qu’à ajouter notre numéro de téléphone australien et à l’imprimer. Easy !
– faire un bilan santé … pour notre chat ! Notre petite boule de poils préférée reste en France, et sera gardée par une personne digne de confiance. Mais pour éviter tout problème, on file chez le vétérinaire avant notre départ pour faire le point et pour le rappel du vaccin annuel.
– réserver les premières nuitées sur place. Hérésie pour certains ! On part à l’aventure ou pas ? Oui, mais si on peut éviter de dormir dans la rue dès notre arrivée, ça peut être sympathique …
– préparer au maximum notre déclaration d’impôts. Parce que malheureusement, quitter le pays ne signifie pas quitter ses obligations en terme d’imposition. Et comme on a tous les deux travaillé en 2015, on doit naturellement payer des impôts en 2016. Autant le prévoir, et ne pas se laisser surprendre par cette paperasse et ces dépenses.
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Si vous souhaitez plus d’informations concernant certaines démarches, n’hésitez surtout pas à nous contacter pour en discuter plus en détails : nous vous répondrons avec plaisir, et serons heureux de pouvoir vous aider ! 

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13 Comments

  • Flo dit :

    Certains trucs me rappellent des souvenirs, vous me faites rêver :) Sinon petite info non négligeable pour ceux n’ayant pas de chômage au retour il existe l’allocation temporaire d’attente pour les salariés français de retour au bercail. Il faut justifier 182 jours de travail au cours des 12 derniers mois pour en bénéficier. Le montant n’est pas énorme mais dépanne quand même :)
    https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F31833

    Un prochain article sur le contenu de vos bagages ? :)

    • Camille F. dit :

      Ah super, merci Flo ! On a passé des heures à chercher des infos, et pourtant on ne savait pas pour l’allocation temporaire ; on va ajouter ça ! Et pour un éventuel article sur le contenu de nos bagages, il faut d’abord qu’on arrive à se décider ! lol. Et je sens que tu vas m’engueuler en voyant tout ce que je veux emporter ! ^^’

  • YannD dit :

    Sans oublier le chargeur d’appareil photo (et éventuellement les adaptateurs) pour nous faire partager votre aventure ! :-D
    Bonne chance pour les préparatifs !

  • Carine dit :

    Super intéressant cet article on sent que vous avez pris du temps pour qu’il soit aussi complet! Je cherchais justement une bonne assurance pour mon prochain voyage je pense que je vais me pencher vers Chapka.

  • tania dit :

    hello vous n avez rien laisser au hasard, vous êtes fin prêts, hâte de pouvoir suivre vos aventures à l autre bout du monde.
    Ca approche….

    • Camille F. dit :

      On ne laisse rien au hasard pour le départ, histoire de ne pas avoir de problème à régler à distance ; mais ce qui est de notre programme sur place, c’est tout autre chose ! ;)

  • Sera dit :

    Bonjour, merci pour ces infos utiles, je pars bientôt pour un PVT en Australie. J’ai une question concernant l’attestion de fonds, sous quelle forme se présente t’elle ? Est-ce un imprimé du relevé bancaire, est-ce une lettre de mon conseiller bancaire ? De quand doit-elle datée ? Si quelqu’un aurait ces infosce serait super sympa ! Merci

    • Camille F. dit :

      Bonjour, merci à toi pour ton commentaire. Nous avons aussi beaucoup de mal à trouver cette info, mais nous savons au moins que l’attestation doit être datée de moins de 15 jours (par rapport à la date d’arrivée en Australie). Nous allons donc prendre avec nous un courrier édité par notre conseillère bancaire + un imprimé des relevés de compte. Surtout que cette attestation est très rarement demandée à la douane. En tout cas, on te souhaite un très bon PVT !

  • Diana44 - Colombier immo dit :

    Merci pour cet article très intéressant à lire !

  • Samia dit :

    Bonjour,
    Votre blog est génial et précieux en informations car je prépare un départ en Australie bientôt dans le cadre d’un PVT.
    Je sais que l’article date un peu mais j’ai une question à vous poser concernant l’assurance Chapka, si vous avez eu besoin de l’utiliser et si ça c’était bien passé ? :)

    Je vous remercie d’avance pour votre aide !!

    • Camille F. dit :

      Hello, merci beaucoup ! On est toujours ravis d’avoir ce genre de retours positifs, et de voir que nos articles peuvent être utiles.
      Pour ce qui est de l’assurance Chapka, on en a effectivement eu besoin … Camille a fait une crise d’appendicite à Bali, avant que l’on rentre de PVT. Résultat : entre les frais médicaux, la prolongation du séjour et le rapatriement (qui a été pris en charge pour Gaétan également, en tant qu’accompagnateur), l’assurance a dépensé près de 11000€ pour nous. Autant dire qu’on ne peut que te conseiller de prendre une assurance, et qu’on est plutôt ravis de Chapka (et on n’a aucun lien d’affiliation à proposer, donc on n’est pas en train de vanter leurs mérites pour gagner des sous ! huhu).

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